Tuesday, October 16, 2012

Simulation de frappes de missilles contre des insallations pétrolières azerbaïdjanaises






Les forces armées arméniennes ont procédé à des simulations de frappes de missiles sur des objectifs militaires ainsi que sur les installations de pétrole et de gaz en Azerbaïdjan au cours d’exercices majeurs organisés ce mois-ci, a déclaré un haut responsable militaire à Erevan lundi.
Les deux semaines d’exercices “stratégiques“, qui tiraient à leur fin ce week-end, ont eu lieu dans des lieux tenus secrets en Arménie et au Haut-Karabakh. Selon l’armée arménienne, ces exercices ont mobilisé plus de 40.000 soldats et des milliers de pièces de matériel militaire. Le personnel participant a comporté un nombre record de réservistes de l’armée.
« Nous avons simulé des frappes contre deux unités de l’armée et des installations militaires de l’ennemi et ... des installations économiques qui influencent, d’une manière ou d’une autre, la capacité militaire de ses forces armées », a déclaré le major-général Artak Davtian, chef du service opérationnel de l’état-major général de l’armée arménienne.
« Il n’y aurait pas d’attaque contre la population civile, nous ne prévoyons pas de jouer sur un tel scénario de guerre,“ a-t-il dit aux journalistes. “Nous ne prévoyons pas de frappes sur les villes. Nos objectifs sont les installations militaires et économiques qui sont essentielles tout Etat. “
“En particulier, je peux souligner que nous avons modélisé plusieurs attaques sur les infrastructures pétrolières et gazières, des vecteurs énergétiques qui pourraient affecter l’économie“, a ajouté Davtian dans une référence claire au pétrole azerbaïdjanais.
Le général n’a pas précisé le type d’armes à longue portée utilisées par les simulations informatiques. Il a indiqué seulement que les systèmes de missiles de l’Arménie ont un champ de tir de plus de 300 kilomètres, mettant pratiquement toutes les installations stratégiques de l’Azerbaïdjan à leur portée.
Les plus puissants de ces systèmes sont apparemment des missiles sol-sol 9K72 de fabrication russe connus en Occident sous le nom de Scud-B. Des missiles balistiques Tochka-U de plus courte portée, qui avaient été présentés lors d’un défilé militaire à Erevan il y a un an ont aussi été testés.
L’acquisition de missiles de précision à longue portée est un élément clé du plan gouvernemental de cinq ans visant à moderniser l’armée. Ce programme a été approuvé par le Conseil national de sécurité de l’Arménie à la fin 2010.
La Russie est évidemment la source la plus probable de ces armes. Un nouvel accord de défense russo-arménien signé au début de 2010 s’engage à aider Erevan à obtenir des “armes modernes et adaptées aux guerres actuelles ».
Le ministère arménien de la Défense a déclaré que les dernières manoeuvres -sans précédent - ont été planifiées à l’avance et ne sont pas directement liées à des violations de trêve à la frontière de l’Arménie avec l’Azerbaïdjan et à la « ligne de contact » autour du Haut-Karabakh. Mais elles semblent mettre en évidence le risque croissant d’une nouvelle guerre arméno-azerbaïdjanaise.
Le président Serge Sarkissian déclaré plus tôt ce mois-ci que la partie azerbaïdjanaise “se prépare à la reprise des hostilités militaires et à régler le conflit par des moyens militaires.“ Dans une interview accordée à Reuters, il a souligné « l’accumulation dangereuse de l’armement en Azerbaïdjan ».
Au cours de la dernière décennie, Bakou a dépensé des milliards de dollars de recettes pétrolières et gazières pour un renforcement militaire dont il espère qu’il finira par lui permettre de reprendre le contrôle du Haut Karabakh et des territoires alentour.
mardi 16 octobre 2012,Ara ©armenews.com

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