CANADA

 Mardi, le 1er mars 2011
Preuves et témoignages en provenance de sources azéries Pour les années qui ont suivi les évènements à Khojaly, Bakou a  continuellement éventé l’hystérie anti-arménienne dans le but de  falsifier la vérité derrière ce qui c’est vraiment déroulé afin de  discréditer le peuple arménien aux yeux de la communauté internationale.
Les évènements à Khojaly, qui ont causé la mort de  civils, étaient le résultat direct d’intrigues politiques et une lutte  pour l’obtention du pouvoir en Azerbaïdjan. La vérité la plus convaincante est reflétée dans les témoignages  d’intervenants azéris, en tant que participants donc aussi témoins des  évènements, ainsi que ceux qui étaient très au courant des intrigues  politiques se déroulant à Bakou.
Selon le journaliste azéri, M. Safarogly, « Khojaly  occupait une position stratégique importante. La perte de Khojaly était  un fiasco politique pour *le président d’Azerbaïdjan+ Mutalibov »1.
Khojaly, comme Shoushi et Agdam, était l’un des bastions  d’où, Stepanakert, la capitale de la République de Nagorno-Karabakh,  était continuellement bombardée sans pitié pour trois mois durant la  période hivernale avec des lance-missiles et grenades spécifiquement  désignés pour cibler les villes.
La seule façon d’assurer la survie des habitants de la  République de Nagorno-Karabakh, une population condamnée à mort par  l’Azerbaïdjan qui avait comme but d’anéantir complètement ce peuple,  était de libérer l’aéroport et d’éliminer les emplacements des ces armes  à Khojaly. Les bombardements quotidiens sur Stepanakert furent  plusieurs victimes, des habitants innocents, incluant les femmes, les  enfants et les vieux.
L’ancien président de l Azerbaïdjan, Ayaz Mutalibov,  soulignait que « l’attaque sur Khojaly n’était pas une attaque  surprise »2. Dans une entrevue avec le journal Nezavisimaya gazeta, il  déclarait « qu’un corridor était ouvert par les Arméniens pour donner la  chance aux personnes de quitter [les lieux] »3. Mais, les troupes du  Front Populaire d’Azerbaïdjan ouvrirent feu sur un groupe de civils qui  s’approchaient de la frontière du district d’Agdam, un fait qui a été  confirmé par Ayaz Mutalibov, qui concluait que cet acte criminel était  un attentat par l’opposition afin de prendre le pouvoir en le blâmant et  le responsabilisant pour la mort de ces civils.
Dans un entretien avec le magazine Novoye vremya,  Mutalibov confirmait ce qu’il avait déjà déclaré il y a neuf ans, « La  fusillade des résidents de Khojaly était évidemment organisé par  quelqu’un pour prendre contrôle de l’Azerbaïdjan » 4.
Des commentaires et des avis similaires concernant les  évènements à Khojaly ont déjà été soumis par plusieurs autorités de haut  calibre et des journalistes azéris. De plus, il faut aussi considérer la conclusion du journaliste azéri  Arif Yunusov, qui diffère un peu des déclarations précédentes : « La  ville et ses résidents étaient délibérément sacrifiés pour une raison  politique - soit prévenir le Front Populaire d’Azerbaïdjan de prendre le  pouvoir »5. Néanmoins, dans les deux cas, les Azéris avaient la  responsabilité entière de l’accomplissement de cette tragédie.
Le résultat de cette trahison par leurs propres  compatriotes envers les résidents de Khojaly est très bien connu. La  propagande azérie n’a pas cessé de crier son mécontentement au monde  entier à propos des « atrocités des Arméniens », informant tous les  médias des scènes épouvantables de corps mutilés et éparpillés à travers  les champs, tout en qualifiant les incidents de Khojaly comme la  revanche des Arméniens pour les évènements de Sumgaït. Tamerlan Karayev, un des anciens présidents du Conseil Suprême de la  République d’Azerbaïdjan, témoignait que : « La tragédie a été commise  par les autorités de l’Azerbaïdjan », et spécifiquement par « quelqu’un  de haut placé » 6.
La journaliste czèch Jana Mazalova, qui par négligence  était incluse dans les deux groupes de représentants des médias qui ont  eu l’opportunité d’examiner « les corps mutilés par les Arméniens »,  avait noté des différences énormes par rapport à ce qu’elle avait  constaté lors de sa première visite tout de suite après les évènements.  Mazalova n’avait constaté aucune trace de mutilations barbares. Pourtant  quelques jours plus tard, la scène horrible présentée aux journalistes  était complètement différente.
Qui sont les responsable de cette opération de  mutilation, considérant que la tragédie a pris place non pas dans un  village situé dans la zone controlée par les arméniens ou dans le  corridor humanitaire. Mais proche de la ville d’Agdam, un territoire  complètement sous le contrôle du Front Populaire d’Azerbaïdjan, la  conclusion devient très claire et sans équivoque.
Le caméraman indépendant azéri Chingiz Mustafayev, qui a  pris des photos le 28 février et le 2 mars 1992, avait lui-même des  doutes sur la version officielle azérie et avait commencé sa propre  investigation. Le premier reportage du journaliste pour l’agence  « D-press » à Moscou était à propos de la complicité probable de  l’Azerbaïdjan. Ce reportage lui coûta la vie, puisqu’il a été assassiné  pas loin d’Agdam dans des circonstances encore inconnues. Le Président d’Azerbaïdjan d’aujourd’hui, Heydar Aliyev, a lui-même  reconnu que « l’ancien gouvernement azéri était aussi coupable » dans  les évènements de Khojaly. Déjà, en avril 1992, selon l’agence  Bilik-Dunyasy, il commentait que « Le carnage sera à notre avantage. On  ne doit pas intervenir et laisser les évènements suivre leur  développement normal. » À la question, « ce carnage profiterait à  qui ? » ou « avantagerait qui ? », la réponse est donnée d’une facon  très claire dans le Megapolis Express où on déclare : « On ne peut nier  que si le Front Populaire d’Azerbaïdjan avait de grands objectifs à  atteindre, ils ont réussi. Mutalibov a été compromis et renversé,  l’opinion publique du monde entier a été bouleversé, et les Azéris et  leurs partenaires de même souche, les turcs, croient dans le prétendu  génocide du peuple azéri à Khojaly par les Arméniens » 7.
Un autre détail tragique, il est maintenant clair que  depuis ces évènements, 47 Arméniens étaient prises en otage depuis le 26  février dans cette ville ‘paisible’ de Khojaly, un fait que les médias  azéris ont négligé de mentionner. Après la libération de Khojaly,  seulement 13 de ses otages, incluant 6 femmes et un enfant, ont été  trouvés, tandis que les 34 autres étaient transferés ailleurs. Le seul  fait connu qui concerne leur destin c’est qu’ils ont été déplacé dans la  soirée de l’opération mais se sont jamais arrivés à Agdam.
Compte tenu des faits mentionnés ci-dessus, c’est avec  assurance qu’on peut affirmer que le meurtre des résidents de Khojaly et  des otages arméniens étaient l’oeuvre des Azéris, qui ont commis ce  crime contre l’humanité (crimes de guerre) relatif aux intrigues  politiques et la possession du pouvoir.
Comité National Arménien du Canada
R. Roupen Kouyoumdjian
3401 rue Olivar-Asselin, Montreal, QC, H4J 1L5
central.office@anccanada.org
1-613-235-2622 -  1-514-334-1299
 « Il est temps  d’accuser et de tenir responsables les autorités azéries pour ces  atrocités et ces crimes de guerre commis contre ses propres citoyens »  déclarait Dr. Girair Basmadjian, Président du Comité National Arménien  du Canada, s’adressant à la communauté internationale.  
1. “Nezavisimaya gazeta” journal, février1993
2. “Ogonek” magazine, Nos. 14-15, 1992
3. “Nezavisimaya gazeta” journal, 2 avril 1992
4. “Novoye vremya” magazine, 6 mars 2001
5. “Zerkalo” journal, juillet 1992
6. “Mukhalifat” journal, 28 avril 1992
7. “Megapolis-Express”, No. 17, 1992
mercredi 2 mars 2011,
Jean Eckian@armenews.com
Jean Eckian@armenews.com
 
 
 
 
 
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